Du 6 au 15 septembre 2018, la Paris Design Week, en synergie avec le salon Maison&Objet, plonge la capitale dans un bouillonnement hautement créatif. Une semaine riche en rendez-vous, expositions, discussions, workshops pour tout savoir sur le design d’aujourd’hui et encore plus sur celui de demain. On vous en dit plus sur ce programme alléchant !
En marge du salon Maison&Objet destiné aux professionnels, la Paris Design Week fait battre le cœur de la capitale au rythme du design. Rive droite comme rive gauche, de Barbès à Saint-Germain-des-Prés, les acteurs de la sphère design accueillent le grand public pour célébrer le design sous un angle pluriel de plus en plus engagé.
N°1 : On change de décor : le OFF squattera Ground Control
Pour cette huitième édition, le célèbre OFF de la Paris Design Week quitte les Docks de la Cité de la Mode et s’expatrie rive droite en s’installant à Ground Contol. Lieu plus alternatif et pluridisciplinaire, cet ancien site de tri postal en attente de reconversion, à proximité de la Gare de Lyon, sera le temps de l’événement la vitrine internationale du design de demain avec la présence d’une quarantaine de jeunes designers et de leurs récents projets. Les finalistes du concours Rado Star Prize y exposeront également leurs propositions sur le thème « design inspiré par la nature ».
N°2 : On se questionne : designers et architectes s’interrogeront sur la ville de demain
Ground Control accueillera également plusieurs conférences très attendues autour des objets dans la ville, à l’heure où celle-ci s’interroge plus que jamais sur son évolution. Le temps de quatre tables rondes, designers et architectes tenteront ensemble d’esquisser une réponse aux questions autour de la ville de demain : mobilité urbaine, cohabitation, thérapie urbaine… Dans la liste des intervenants : Matali Crasset, Mathieu Lehanneur ou encore Patrick Jouin.
N°3 : On s’émerveille : le pays du Soleil-Levant aura les honneurs de la Dame de fer
Pour célébrer l’événement de la rentrée Japonisme 2018, Paris Design Week a imaginé une promenade sous le signe du pays du Soleil-Levant. Point d’orgue de cette balade : la mise en lumière dans un symbolisme de la Tour Eiffel par Motoko Ishii et Akari-Lisa Ishii. Un lever de soleil imagé et poétique sur la Dame de fer parisienne.
N°4 : On regarde dans le rétro : les Trente Glorieuses une nouvelle fois célébrées
Bien que la Paris Design Week célèbre la jeune création, elle garde un œil dans le rétro et célèbre les maîtres du design. A l’occasion de l’événement, Steinerrévèle sa nouvelle identité et reviendra sur sa modernité exemplaire démarrée dès les années folles pour séduire une nouvelle clientèle en pleine crise de nostalgie côté mobilier. Même volonté au showroom Disderot du Passage Saint-Paul qui proposera de redécouvrir des meubles phares (et certains inédits) des Trente Glorieuses. Enfin, même son de cloche au showroom RBCqui rendra hommage à Angelo Mangiarotti, architecte, sculpteur et designer italien des années 60.
N° 5 : On fait la fête : IKEA et Leroy Merlin souffleront leurs bougies
Galeries, musées, boutiques mais aussi grandes marques grand public la Paris Design Week offre la parole à tous les acteurs du secteur. L’occasion pour de grandes marques d’affirmer leur souci permanent d’un design aussi démocratique que pratique
Le leader du meuble en kit IKEA s’inscrira donc à la liste des événements à ne pas manquer et profitera de ce rendez-vous de rentrée pour souffler ses 75 bougies. Pour son anniversaire, la marque suédoise s’installe au cœur du Marais dans un lieu « à la sauce scandinave », un décor peuplé d’images d’archives où, outre ses nouveautés, seront exposés quelques uns de ses meubles mythiques de nouveau disponibles avec la ligne « Gratulera ».
Autre lieu, autre ambiance avec Leroy Merlin qui profite de sa quatrième participation à la Paris Design Week pour célébrer ses 95 ans. Pour l’occasion, la marque confie les clés d’une galerie parisienne au designer et scénographe français Philippe Nigro. Pour ce parcours créatif, il s’est inscrit dans le courant ready-made, qui a vu le jour au début du siècle dernier avec des œuvres comme celle de Marcel Duchamp. De simple objet du quotidien élevé au rang d’œuvre d’art, l’idée collait parfaitement avec l’événement. Sa proposition scénographique mettra en exergue la beauté de l’objet manufacturé, de l’outil et de ces matériaux bruts que le public est plutôt habitué à croiser dans les rayons du grand magasin de bricolage que dans une galerie d’art.
Pour en savoir plus : marieclaire.fr